Kawasaki est l’une des marques les plus emblématiques du monde de la moto, et sa gamme de modèles « Z » en est la preuve. Depuis le lancement de la première Z1 en 1972, qui a révolutionné le marché des motos sportives, jusqu’aux Z modernes qui combinent style, performance et technologie, les « Z » ont toujours su se distinguer par leur caractère et leur personnalité.
La Z1/Z900 : la légende originale
La Z1 a marqué l’histoire de Kawasaki et du monde de la moto en général. C’était la réponse de la marque japonaise à la Honda CB750, qui avait été lancée en 1969 et qui avait établi un nouveau standard pour les motos à quatre cylindres. La Z1 a dépassé sa rivale en proposant un moteur de 903 cm3 qui développait 82 chevaux, contre 67 pour la Honda. La Z1 était ainsi la moto de série la plus rapide du monde, capable d’atteindre plus de 200 km/h. Elle a également séduit par son design élégant et sportif, avec son réservoir en goutte d’eau, sa selle biplace et ses quatre pots d’échappement chromés. La Z1 a été élue moto de l’année pendant quatre années consécutives, et a été produite à environ 85 000 exemplaires.
Voici une vidéo montrant la Z900 :
La Z900 a succédé à la Z1 en 1976, avec quelques modifications esthétiques et techniques. Le moteur a été porté à 948 cm3, et la puissance à 82 chevaux. La partie cycle a été améliorée avec un nouveau cadre double berceau, des freins à disque plus efficaces et des suspensions plus performantes. La Z900 a conservé le charme de la Z1, tout en offrant plus de confort et de sécurité.
La Z1300 : la six-cylindres hors norme
La Z1300 est une moto qui a fait sensation lors de sa sortie en 1979. C’était la première moto à six cylindres en ligne de Kawasaki, et la plus grosse cylindrée jamais produite par la marque. Son moteur de 1286 cm3 délivrait 120 chevaux, ce qui lui permettait d’atteindre des vitesses vertigineuses. La Z1300 était également équipée d’une transmission par arbre, d’un freinage intégral et d’un tableau de bord digital.
Son poids de 322 kg et ses dimensions imposantes lui conféraient une allure majestueuse et intimidante. La Z1300 était une moto destinée aux amateurs de sensations fortes et de luxe, mais aussi aux collectionneurs. Elle a été produite jusqu’en 1989, avec quelques évolutions comme l’injection électronique ou le refroidissement liquide.
La GPz1100 : la sportive innovante
La GPz1100 est une moto qui a marqué les années 80 par son style et sa technologie. Elle était basée sur la Z1100, mais avec un look plus agressif et des performances accrues. Son moteur de 1089 cm3 développait 120 chevaux, ce qui en faisait l’une des motos les plus rapides de son époque.
Elle était également dotée d’un carénage intégral, d’un phare rectangulaire, d’un guidon bracelet et d’un mono-amortisseur arrière. Mais ce qui faisait la particularité de la GPz1100, c’était son système d’injection électronique Bosch, qui était une première sur une moto japonaise. Ce système permettait d’optimiser le rendement du moteur, tout en réduisant la consommation et les émissions polluantes.
La Z650 : la petite sœur polyvalente
La Z650 est une moto qui a connu un grand succès dans les années 70 et 80. Elle était dérivée de la Z900, mais avec un moteur plus petit de 652 cm3, qui offrait 64 chevaux. Elle était plus légère, plus maniable et plus économique que sa grande sœur, tout en conservant son style et son caractère.
La Z650 était une moto polyvalente, qui pouvait aussi bien servir pour la ville, la route ou le circuit. Elle était appréciée pour son confort, sa fiabilité et son agrément de conduite. Elle a été déclinée en plusieurs versions, comme la Z650B, la Z650C ou la Z650F.
La Z750 Turbo : la bombe à retardement
La Z750 Turbo est une moto qui a fait parler d’elle dans les années 80. C’était l’une des premières motos à être équipée d’un turbocompresseur, qui permettait de booster la puissance du moteur de 750 cm3. La Z750 Turbo affichait ainsi 112 chevaux, ce qui lui donnait des accélérations fulgurantes et une vitesse de pointe de plus de 220 km/h.
Mais cette puissance avait un prix : la Z750 Turbo était difficile à maîtriser, surtout à bas régime, où le turbo avait tendance à s’enclencher brutalement. Elle demandait donc une bonne expérience et une grande prudence au pilote. La Z750 Turbo était une moto fascinante, mais aussi dangereuse.